COMMUNIQUÉ

image001L’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc annonce le lancement officiel du nouveau classement « Cru Bourgeois » (JO du 24.11.09).

Les châteaux intéressés ont  jusqu’au 8 décembre 2009 pour déposer leur dossier.

 

La démarche du nouveau classement se fonde sur une sélection qualitative à partir d’un cahier des charges dont les critères seront vérifiés par un organisme accrédité. Le classement est ouvert à tous les châteaux du Médoc, qui devront chaque année présenter leur vin à une dégustation à l’aveugle d’un jury de professionnels, sous le contrôle de l’organisme de vérification. La qualification sera donc renouvelée chaque année.

Depuis la dramatique annulation par la Justice en février 2007 du classement précédent de 2003 pour cause d’irrégularités (certains châteaux candidats étaient également jurés) et d’insastisfactions (247 classés sur 490 candidats, soit la moitié recalée — il y avait 440 crus bourgeois en 1932 et 327 en 2000) *, l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc a travaillé à un nouveau cadre réglementaire avec les ministères de l’Agriculture et de la Consommation.

Tout au long de la construction du projet, une attention particulière a été portée à l’impartialité de la démarche avec pour objectif principal de redonner sa représentativité à la mention traditionnelle « Cru Bourgeois » qui sera de retour sur les étiquettes en 2010.

Trois châteaux devraient à leur demande ne pas être classés : Sociando-Mallet (Haut-Médoc à St-Seurin de Cadourne), Gloria (St-Julien) et Bel Air Marquis d’Aligre (Margaux). Et il n’y aurait plus ni « crus bourgeois exceptionnels » (9 en 2003), ni « crus bourgeois supérieurs » (87 en 2003), mais simplement des « crus bourgeois » (151 en 2003) « égaux ».

* Le mouvement de contestation avait été mené par 77 châteaux écartés ou mal classés (dont Alain Duhau – Meyney, et Jean Guyon – Rollan de By et Tour Séran) qui avaient déposé de multiples recours en annulation, au motif que 2 sur 3 des représentants du syndicat des négociants et 3 du syndicat des Crus Bourgeois étaient eux-mêmes jurés (sur 18 au total), donc suspects d’être à la fois juge et partie, motif retenu par les juges. Depuis février 2007, la mention « Cru Bourgeois » n’était plus licite.