Trois propriétés devraient à leur demande ne pas être classées : Sociando-Mallet (Haut-Médoc, à St-Seurin de Cadourne), Gloria (St-Julien) et Bel Air Marquis d’Aligre (Margaux).
On sait qu’il n’y aura plus ni « crus bourgeois exceptionnels » (9 en 2003), ni « crus bourgeois supérieurs » (87 en 2003), mais simplement des « crus bourgeois » (151 en 2003), « égaux », qui selon toute probabilité auront à soumettre chaque année leurs échantillons pour rester qualifiés. Le classement nouveau devrait être revu régulièrement, sans doute tous les 10 ans. La dénomination « crus bourgeois » pourrait devenir un label.

(*) Comprenant les AOC Haut-Médoc, Listrac, Margaux, Médoc, Moulis, Pauillac, Saint-Estèphe et Saint-Julien, soit un total de 400 crus, 50% de la production du vignoble du Médoc et 50 millions b. Au XIIème siècle, sous domination anglaise, les commerçants bordelais les plus actifs, dits « bourgeois », obtiennent le privilège de porter l’épée et de posséder des terres seigneuriales. Exonérés de taxes sur la vigne et le vin, ils acquièrent des propriétés en Médoc dont les crus prennent progressivement le nom de « crus bourgeois ».

(**) Membres du syndicat des négociants : Christian Delpeuch, président du syndicat, DG de Ginestet, propriété de la famille Merlaut, propriétaire de Chasse-Spleen (Moulis), Citran (Haut-Médoc, à Avensan) et La Gurgue (Margaux); et Frank Mahler-Besse – Château d’Arche (Haut-Médoc, à Ludon) et Picard (St-Estèphe).
Membres du syndicat des Crus Bourgeois : Thierry Gardinier – Phélan-Ségur (St-Estèphe); Jean Miailhe – Verdignan (Haut-Médoc, à St-Seurin de Cadourne); Dominique Hessel – Moulin-à-vent (Moulis).

Sources : FIJEV, Viniflhor, UPI, e-lettre Vitisphere.com, Meininger’s Wine Business International, OIV, …