IMAGES DE ‘MUSICA VINI’ (3ème SET)
La première édition de MUSICA VINI s’est déroulée à l’ancienne abbaye de Bellebranche à Saint-Brice (Mayenne) le dimanche 25 août, devant environ 170 spectateurs.
Troisième et dernier making of : le concert du trio de Daniel Humair, qui a joué sur un vin de Chinon du Domaine de Noiré, intermède animé par le célèbre œnologue Jacques Puisais, spécialiste du goût.
Photos : Paul Cerni, Anne-Marie Garcia, Mathieu Rivet.
Que se passe-t-il dans son crâne avant de jouer ? À la fenêtre du gîte de La Tour Saint-Michel, Daniel Humair s’est réveillé de bonne humeur ce matin.
Il a parlé avec les uns et les autres, Kevin l’a aidé à installer sa batterie, Flavien a branché l’ampli pour la basse.
Puis il a goûté le Chinon de Jean-Max Manceau et échangé ses impressions avec les musiciens et Jacques Puisais.
S’il pleuvait ? Les spectateurs reviennent à la grange — Jeff Landeau en canotier, directeur artistique du Festival Ateliers Jazz de Meslay-Grez, et sa compagne, suivis des directeurs du Conservatoire de Sablé qui ont prêté une batterie Yamaha.
Les instruments attendent, le 3ème set va démarrer !
Restent encore quelques bouteilles à déboucher, pas si facile. On apprécie les goudas bio de Marieke de Kam.
On patiente dehors, assis, debout, ou…
C’est parti ! Le trio Daniel Humair, avec Matthieu Donarier au saxophone ténor, et Sébastien Boisseau à la contrebasse — attaque à fond d’emblée et enchaîne trois improvisations. Ils n’ont pas joué ensemble depuis trois ans et se retrouvent à la première seconde comme s’ils s’étaient quittés hier…
Est-ce de la surprise qu’ils provoquent ou de l’excitation (Jérôme van Waerbecke) ? De l’effroi ou de la nostalgie (Jacques Puisais) ? La charpente de la grange distribue le son avec un mini écho qui détache légèrement les plans et permet d’entendre la batterie naturelle.
Leurs compositions se succèdent sans interruption : Lonyay UTCA de Sébastien Boisseau, From Time to Time Free (Daniel Humair et Joachim Kühn), Grounds de Matthieu Donarier, Arfia, et La Galinette de Daniel Humair.