From JIM BUDD — DECANTER e-newsletter – Tuesday March 11, 2014
Loire winemaker faces fine for defying appellation body.
Prosecutors in France’s Loire region have asked for a local winemaker, Olivier Cousin, to be fined for allegedly tricking consumers by wrongly linking his vin de table to the AOC (appellation controlee system).
Between 200 to 250 of Cousin’s supporters gathered for a picnic in front of the court, and he rode out to greet them on a horse after the hearing.
Biodynamic wine producer Olivier Cousin went before a court in Angers a few days ago, charged with several labelling offences, and in particular the use of « Anjou Pur Breton » on a vin de table. He faces a €5,000 fine and an extra levy of up to 20 cents for each of the 2,800 wrongly labelled bottles.
Olivier Cousin (centre) in court, being spoken to by his own lawyer, Eric Morain. Image: Jim Budd
Cousin opted out of the Anjou appellation system in 2005 and both the public prosecutor and the lawyer for France’s national appellation body (INAO), Alain Fouquet, accused him of profiting from the hard work of those still part of the Anjou denomination. Those outside of the AOC cannot use the Anjou name on bottles.
In court, Cousin’s lawyer, Eric Morain, said the winemaker changed his labels after the first complaints in 2011 and accused INAO and the Fédération Viticole d’Anjou-Saumur of ‘stealing’ the world Anjou.
Cousin explained that there are now two types of viticulture: industrial and artisanal. His family has been vignerons in Martigné-Briand for generations, he said. He added that bottles of AOC Anjou could be bought in local supermarkets for less than €2. He told the court, ‘Whatever the outcome, I have already won, because this case has raised a lot of issues. People are talking about the two different types of viticulture.’
Between 200 to 250 of Cousin’s supporters gathered for a picnic in front of the court, and he rode out to greet them on a horse after the hearing.
Le vigneron angevin Olivier Cousin a été condamné à s’acquitter de… 1 € pour l’utilisation du terme « Anjou » non autorisé sur ses vins de table de cabernet franc sans appellation. Cousin était sorti de l’appellation Anjou en 2005, tout en continuant pendant cinq ans à la mentionner sur ses étiquettes.
Par cette condamnation symbolique, le tribunal de Grande Instance d’Angers a réussi le périlleux exercice de satisfaire chacune des parties : l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine et de la Qualité) et la Fédération Viticole d’Anjou et de Saumur, parties civiles contre Olivier Cousin, qualifié de « passager clandestin » et accusé
« d’usurpation d’appellation, de tromperie du consommateur et de défauts d’étiquetage », ont en effet estimé que le rappel à la loi du 4 juin 2014 leur a donné raison. Leur avocate Nathalie Valade a déclaré à l’issue du rendu de jugement que « l’utilisation du nom de la dénomination Anjou pour commercialiser un vin produit en dehors du cadre de l’appellation d’origine est simplement interdite ». Défendant Olivier Cousin, Eric Morain a, lui, retenu que son client « relaxé du chef d’accusation de tromperie, est dispensé de peine pour tout le reste de la prévention », et que l’arrêt du tribunal doit être compris comme un léger coup de semonce adressé aux producteurs tentés de détourner l’AOC Anjou (protégée par décret depuis 1936).
À l’ouverture de la procédure en 2010, Olivier Cousin avait retiré de ses étiquette la mention litigieuse « Anjou Olivier Cousin ». À l’audience du 5 mars dernier, le procureur avait demandé une amende avec sursis de 5 000 €.