À chaque occasion, c’est-à-dire très souvent, elle boit un verre de champagne à l’apéritif, parce que « le Champagne me fait rire, et que l’eau me ferait rouiller. »
De ce voyage dans la Péninsule de Setúbal débuté il y a deux mois jour pour jour, j’ai quelques « remanescentes », à commencer par Madame Leonor da Freitas, marchant (dans une video corporate) sur l’esplanade devant l’imposant château de Palmela, impériale, maîtresse d’elle-même comme de l’univers, et que je regrette de n’avoir pu rencontrer en personne.
1. ANDREIA ET LUIS
Andreia Lucas et Luis Narciso ont été mes guides, pour moi tout seul du fait de la défection de la journaliste canadienne Liz Palmer.
Dans les moments passés à discuter ensemble, leur remarque revenait souvent: « nous sommes un petit pays. »
J’avais beau leur dire que le Portugal est le 4ème producteur européen; qu’il a fait dernièrement des progrès à pas de géant, plutôt plus vite que la région Languedoc par exemple; que leurs vins ont atteint, hors Porto, Moscatel et Madère qui l’ont toujours eu, un niveau de qualité mondiale; qu’à chaque voyage on en constate les avancées; et qu’ils possèdent du nord au sud une diversité viticole inégalable.
Rien n’y faisait, ils continuaient de me regarder avec une mine incrédule.
Je leur disais que le Portugal est le 9ème exportateur mondial et que l’Afrique lusophone, le Brésil, les Etats-Unis, la Chine dégustent peut-être plus de vins portugais qu’italiens, espagnols ou français. Ils m’apprenaient qu’en France (importateur n°1), les Portugais installés depuis maintenant trois ou quatre générations, ils sont environ un million, ne boivent pas tous le vin de la « saudade » (*), ajoutant que la signature « vin du Portugal » n’est pas un facteur suffisant. Je leur faisais remarquer que leur pays n’est pas atteint du mal hygiéniste comme la France, où la consommation baisse drastiquement. Ils me répondaient que si elle ne faiblit pas dans leur pays où le vin est un aliment quotidien comme il l’a été jadis en France, en Espagne, en Italie, c’est aussi parce qu’elle est soutenue par les touristes.
Je leur disais : créez des événements à retentissement mondial,
faites savoir combien de médailles vous remportez aux concours internationaux,
vous avez l’un des plus beaux profils viticoles au monde,
arrêtez d’être seulement le « trésor le mieux caché d’Europe ».
Soyez intraitables, soyez radicaux.
Mais je faisais sans doute fausse route, la radicalité n’est pas dans la psyché lusitanienne, comme le montre l’azulejo de ce sage vigneron.
(*) saudade ou sentiment d’un manque ou d’une absence — du passé, d’une personne, d’un lieu — et espoir-désir de les combler, une manière d’être présent dans le passé, ou d’être passé dans le présent, qu’on pourrait traduire (maladroitement) par « nostalgie ».
Eduardo Lourenço, Mythologie de la saudade,Essais sur la mélancolie portugaise 1997.
2. OFFRANDE AU CIEL
En revoyant dernièrement Le Mépris de Jean-Luc Godard, avec ses allusions à Ulysse et ses invocations aux dieux grecs, film dont le dernier plan est un ciel bleu immaculé où s’inscrit le mot FIN, j’ai repensé à la dégustation du blanc Sobroso de la Herdade du même nom, là où a été clos en Alentejo notre périple, par le salon VINIPAX. Filipe Teixeira Pinto, le propriétaire (bien) inspiré, nous l’avait à dessein organisée en altitude dans cet environnement extraordinaire — les méandres du Guadiana à 600 mètres plus bas au loin vers le nord, le sud éclatant de lumière où le fleuve va se jeter dans l’Atlantique à la frontière espagnole, et vers l’ouest les plantations d’oliviers et de vignes gagnées sur le désert –, pour hisser son vin en résonance avec l’immensité : j’ai eu l’impression d’une offrande au cosmos de l’homme humble mais fier.
3. DÉGUSTATION À PALMELA
Cette dégustation à la Maison de la route des vins à Palmela a été pour moi la plus représentative de la péninsule de Setúbal en termes de diversité, de qualité et de rapport Q/P.
BLANCS :
— Alcube 2018
(cépages fernão pires et moscatel, 13°, 4,50 €), nez d’agrumes et
de pommes, persistance en bouche. Fait penser en plus rond au Vinho Verde (qui utilise le fernão pires en l’assemblant à l’alvarinho).
— Cobaia 2014,
vin orange vinifié comme du rosé en macératon pelliculaire, goût amer de noix
et de bois (chêne hongrois), cuvée expérimentale de 300 b (100% fernão pires, 13°, 14,75 €).
ROUGES :
— Quinta da Invejosa
Reserva 2017 : les tannins ne sont pas encore bien fondus, trop puissant à mon
goût, à attendre (100 % castelão,
14°, 7 €).
— Quinta do Monte
Alegre 2016, de la localité de Fernando Pó, à boire maintenant (100% syrah, 14°, 6 €).
— Herdade da Comporta
2015, assemblage élégant (touriga nacional
50%, castelão 25%, syrah 25%), à attendre encore (14°,
11,30 €).
— Malo 2016, trois
années en fût de bois (touriga nacional
et castelão, 14°, 10 €).
4. MON RÊVE DE SETÚBAL
Une nuit, je me suis éveillé en sursaut au milieu d’un rêve : sous l’eau caressante au large de la péninsule de Setúbal, une image m’apparaissait, celle d’un dauphin et d’une sirène, un peu comme sur la photo ci-dessus.
Ce n’était pas l’emprise du vin, je n’en avais pas bu (recracher n’est pas ingurgiter), mais sans doute la très grande taille du king size bed de la Pousada Castelo da Palmelasur lequel je pouvais m’ébattre sans réserve.
J’en rêve encore.
5. QUELQUES CHIFFRES 2018
Superficie du vignoble portugais: un peu moins de 190 000 hectares contre 240 000 il y a 10 ans (Languedoc 236 000 ha).
Dix régions: Minho; Trás-os-Montes, la plus grande (4 sous-régions dont Dão, 57 000 ha); Tage; Lisbonne; Setúbal (+ Palmela, 7 300 ha, l’une des plus petites); Alentejo; Algarve; + Açores et Madère.
Vignoble très atomisé: on parle de 300 000 exploitations équilibrées entre coopératif et privé.
Encépagement: rouge au 3/4 castelão; blanc au 2/3 fernão pires et moscatel.
Production: 6,1 millions hectolitres (Languedoc 13,6 Mhl). Rendements: 50 hl/ha (pour 50% de la superficie), parmi les plus faibles d’Europe. 4ème producteur européen et 11ème mondial.
Exportation: 9ème exportateur mondial, en volume comme en valeur (952 M$). La majorité de vins embouteillés (76,8%), le vrac représentant 22,5%. Principaux clients: France (14,5%), USA (10%), Allemagne (9%), UK (9%), Brésil (6,50%).
Derrière chaque vigneron heureux, ou plutôt à côté, il y a très souvent une épouse, une compagne, en tout cas une femme… Ici à la Herdade do Sobroso, la vigneronne c’est aussi Sofia, épouse de Filipe Teixeira Pinto. Ils ont fait tous les deux les mêmes études d’œnologie et conduisent leur affaire main dans la main et cœur à cœur.
Excursion en Alentejo au sud d’Evora à la Herdade do Sobroso, « Domaine des chênes-liège » près de Beja, ville de 40 000 habitants où s’est tenu en octobre le salon VINIPAX.
La Herdade do SobrosoWine & Country House s’étend sur 1 600 hectares, dans la région de Vidigueira (territoire dont Vasco de Gama avait été fait comte par le roi Manuel 1er *). Elle est bordée au nord par la Serra do Mendro, à l’est par le fleuve Guadiana qui longe la frontière de l’Espagne toute proche et va se jeter dans l’Atlantique entre Castro-Marim (Portugal) et Ayamonte (Espagne). Et au sud par une vaste plaine qui s’étend à perte de vue.
Les 60 hectares de vignes de cet imposant domaine ont été plantés ex nihilo en 2001 et 2002 au milieu de cette étendue gigantesque, à proximité du barrage d’Alqueva qui retient le plus grand lac artificiel d’Europe en volume et en superficie (250 km2).
Sofia et Filipe étaient encore étudiants en œnologie quand le père de Sofia, l’architecte António Ginestal Machado, a décidé d’acquérir la propriété, traçant ainsi une voie au jeune couple : 1) développer un vaste domaine viticole, 2) créer un espace architectural de qualité, et 3) devenir une entreprise dynamique enracinée dans cette terre d’Alentejo qu’ils chérissent tous deux. Après vingt années, leur pari est réussi.
D’abord les vins
Dans cette région d’AOC (DOC au Portugal) le vignoble est planté sur des graves et des schistes rouges (fer). Le volume de production va s’établir cette année à 550 000 bouteilles — 70% en rouge (aragonez, alicante bouschet, syrah, cabernet sauvignon, touriga nacional, touriga franca, trincadeira, alfrocheiro, petit verdot), 5% en rosé, et 25% en blanc (antão vaz, arinto, alvarinho, verdelho, perrum) qui voit la demande ne cesser de croître –. Les raisins sont récoltés au coucher du soleil et à la main.
Consommation domestique pour 68% de la production (restaurants gastronomiques, cavistes, particuliers en direct); exportation pour 32% (Brésil, Angola, USA et Canada, Europe de l’Est, Chine).
Quatre Jeeps nous convoient au sommet d’une des collines enserrant la propriété, qu’on aperçoit 300 mètres plus bas longée par les méandres du Guadiana. Nous sommes montés là-haut pour déguster le blanc antão vaz dans un seau à glace sous le chaud soleil d’octobre (samedi 12). C’est un dépaysement total. Le vin est très élégant : « il plaît aux Allemands et aux Autrichiens, » affirme fièrement Filipe.
Au
déjeuner nous sont servis les rouges 2016 Reserva Barrique Select, et Collection
(alicante bouschet et syrah à 50%) eux aussi d’une belle
prestance.
Luxury Wine Hotel
Depuis la modernisation des vignobles au Portugal dans les années 1980-90, les viticulteurs ont en majorité, en tout cas dans l’Alentejo, doublé leurs chais d’une installation d’œnotourisme pour rendre leurs vins encore plus attrayants.
La Herdade do SobrosoWine & Country House a énormément de charme. Sofia et Filipe en vantent « les arômes chauds de l’Alentejo qui se mélangent aux senteurs africaines avec un touche exotique d’Orient.«
Si la résidence entourée de cours d’eau au milieu de chênes-liège, d’oliviers et de vignes, est de proportion modeste (catégorie « Great Small Hotel » de Trip Advisor) — 11 chambres, restaurant cosy, piscine de dimension modeste, petit salon de lecture –, elle n’en est pas moins luxueuse.
Et les activités touristiques sont très nombreuses : accueil et restauration gastronomique (une cheffe cuisinière à plein temps, des produits de terroir), dégustations et œnologie, balades dans les vignes, événementiel (mariages par ex.), pêche et chasse, observation de la faune et de la flore, vol en ballon (à l’aube) sur le Guadiana jusqu’au lac Alqueva. Et safari photo en Jeep au milieu des cerfs, mouflons et marcassins : comme une petite randonnée africaine.
Nous avons été reçus avec beaucoup d’égards, Sofia et Filipe Teixeira Pinto ont prouvé qu’ils savent accueillir, un gage pour les œnophiles et touristes du monde entier qui viennent stationner dans ce coin de paradis. Ne pas hésiter, prix raisonnables.
(*) Manuel 1er le Ventureux (1469-1521), roi du Portugal et des Algarves, de chaque côté de la mer en Afrique, duc de Guinée et de la conquête, de la navigation et du commerce d’Éthiopie, d’Arabie, de Perse et d’Inde, par la grâce de Dieu. Son règne est marqué par la découverte du Brésil et de la route des Indes, la conquête de l’Orient, une réorganisation judiciaire et les Ordenações Manuelines, un essor des lettres et de la culture donnant naissance notamment au style architectural « manuelin. »
Après les vigneronnes voici un vigneron et pas des moindres. Patronyme : Cardoso, l’un des plus anciens et respectés de la région. Prénom : Filipe, quatrième génération d’hommes à la tête de Quinta do Piloto.
Pour continuer à justifier le titre de cette série, ce post est dédié à une femme, Liz Palmer, journaliste canadienne qui n’a pu nous rejoindre dans ce périple en raison du décès de sa mère.
La propriété fondée au début du XXème siècle par Humberto Cardoso à son retour du Brésil où il était parti faire fortune, englobait 500 hectares.
Si la superficie est ramenée aujourd’hui à 300, c’est que Filipe Cardoso, 3ème successeur du fondateur, a choisi de ne travailler que les meilleures parcelles des meilleurs terroirs.
Il exploite notamment 130 ha de vignes de 40 à 70 ans de Castelão, Fernão Pires, Moscatel.
Et de Moscatel Roxo, qu’il a replanté pour participer au sauvetage de ce nectar légendaire du même nom, qui menaçait de disparaître.
En 1900, Humberto da Silva Cardoso part faire fortune au Brésil. Il en revient vite, comme il était parti, toujours à la recherche d’un projet de vie. Il parie alors sur le développement de l’automobile dans son pays et crée une compagnie de bus, Auto-cars Palmelense, pionnière au Portugal, fournisseur de la compagnie nationale Rodoviária Nacional.
Il va finalement vendre son entreprise florissante et en investir le capital dans la viticulture qui commence à s’étendre dans la région, en achetant trois grandes propriétés de la Serra do Louro : Fonte da Barreira, Lau et Alboal, où il plante des vignes sur des terrains argilo-calcaires orientés au nord qui confèrent au Moscatel une fraîcheur incomparable. Le vignoble s’étend alors sur un total de 500 hectares. Il construit les bâtiments de Quinta do Piloto puis d’Adega da Serra et, une fois élu maire, le premier cinéma de Palmela.
C’est Alvaro, l’un des deux fils du fondateur – depuis parti en lui laissant les clés pour aller faire le tour du monde avec madame –, qui prend les affaires en main. Il va hisser ce qu’il renomme Quinta do Piloto au 2ème rang des entreprises vinicoles de la région, après Rio Frio, le plus grand vignoble d’Europe à ce moment, situé au sein d’une immense propriété (17 000 ha !). Il produit 3 à 4 millions de litres vendus en vrac, volume extraordinaire pour l’époque. Alvaro s’occupe aussi d’eau… : ayant succédé à son père à la mairie, il équipe sa ville en eau courante.
Les vignobles de Heruas do Lau, Fernando Pó et Agualva eux, sont plantés sur des sols sableux caractéristiques de la future appellation Palmela-Setúbal, idéaux pour les cépages traditionnels.
Le neveu d’Alvaro, prénommé également Humberto, ingénieur agronome, prend la suite. Il aime aujourd’hui raconter le passé, alors que son fils Filipe préfère le présent et l’avenir. Diplômé d’œnologie à Montpellier, Filipe a fait passer la production du vrac à la bouteille, évolution rêvée par la 3ème génération devenue réalité il y a une quinzaine d’années avec la 4ème qu’il incarne. C’est lui qui nous accueille aujourd’hui.
L’idée de réduire la superficie du vignoble à 300 hectares pour privilégier les parcelles les plus qualitatives, c’est lui. Il comprend désormais 130 ha d’anciens vignobles situés à l’Herdade (domaine) Fonte da Barreira. Les vignes de 40 à 70 ans comprennent les cépages castelão, fernão pires et moscatel. Les vignobles de Lau et d’Agualva sont, eux, plantés en aragonez, trincadeira, touriga nacional, antão vaz et arinto, ainsi qu’en syrah et cabernet. Filipe Cardoso embouteille 50 000 litres/an et vend le gros de sa production. Confiant en l’avenir du cépage moscatel roxo risquant l’extinction, il en a augmenté la surface plantée de 2 ha il y a 25 ans à 70 aujourd’hui. Le lancement de la marque Quinta do Piloto et d’une variété de gammes telle la Collection Piloto, c’est encore lui.
La vinification en amphores d’argile et le vieillissement des moscatels dans d’anciens fûts de cognac, c’est toujours lui. ll tient à préciser : « les vins de la Quinta do Piloto d’aujourd’hui ne sont pas en rupture avec la tradition familiale, nous l’avons simplement modernisée : par exemple, c’est par gravitation que les raisins descendent depuis les collines jusqu’aux anciennes cuves ciment, l’égrappage est tout ce qu’il a de plus classique. »
Les installations sont réparties sur deux lieux : la partie ancienne (ci-dessus) dotée du matériel traditionnel qui continue à être très apprécié et des cuves ciment historiques utilisées pour les vins rouges, en particulier le castelão.
Et les bâtiments abritant les équipements récents (ci-dessus), notamment les cuves inox pour les blancs en particulier le moscatel. Dans les deux types de cuve, des capteurs géants contrôlent la température.
DÉGUSTATION
— Siria 2018 Blanc 12°5. 9 € — Édition limitée provenant du petit vignoble Malhada Alta à la Lau. Mise en bouteille en janvier 2019. Minéral, frais et léger, légèrement salé.
— Moscatel Roxo 2018 Blanc 13°5. 9 € — Couleur paille aux reflets dorés. Intensité aromatique, notes de fleurs blanches, d’abricot sec, litchi, fruits de la passion. Le caractère minéral devient pétrolé.
— Piloto CollectionTouriga Nacional Rouge 2017 14°5. 9 € — Reflets grenat. Notes florales. Bois très présent (chêne français 70%, chêne américain 30%). Corsé s’adoucissant en bouche sans perdre son équilibre. Fraîcheur malgré tout.
— Vinha dos Pardais Rouge 2014 14°. 16 € (absent de la photo) — Petit vignoble situé à l’Herdade de Agualva, connu pour attirer les pardais (passereaux). 12 mois en barrique et 2 ans de bouteille avant commercialisation. Cépages alicante bouschet, touriga nacional, castelão, syrah. C’est un vin « chaud » et imposant aux arômes complexes de vanille, prune, fleurs, chocolat, cannelle. Intense et frais en bouche, intense, velouté, structuré. Finale de café espresso. Production 3 000 b. Garde de 15-20 ans.
— Reserva Rouge 2016 AOP Palmela 14°5. 16 € — Vignoble Terras de Salo. Complanté (plusieurs cépages mélangés). Longtemps vin médecin (venant fortifier les vins plus faibles). Complexité et profondeur. Notes de prune et de petits fruits des bois, poivre, lavande. Élégant en bouche — fraîcheur, tanins lissés. Acidité naturelle. Finale très fine, longue et séductrice.
— Moscatel de SetúbalSuperior 2012 17°. 50 cl 12 € — Raisin blanc. Vieilli 5 ans en vieux foudres de cognac de 650 litres, où il continue d’évoluer (contrairement à la bouteille). Nez de tabac. Sucrosité et acidité à l’équilibre. Bonne persistance.
— Moscatel de Setúbal Roxo 2016 17°. 50 cl 16 € — Raisin à peau et chair roses. Non filtré (peut apparaître trouble). Couleur topaze. Nez de tabac, caramel, orange, épices, touches de tilleul. Recommandation de dégustation : en apéritif, servir à 10°. Et à 16° en vin de dessert, avec un zest de citron sur un gâteau au chocolat noir ou avec un café.
Pour le repos des randonneurs, Quinta do Piloto propose un accueil œnotouristique — Rua Helena Cardoso, 2950 – 131, Palmela – Portugal | +351 212 333 030