SOIGNEZ-VOUS PAR LE VIN
Interview de Stéphane Collaro (Le Petit Rapporteur) il y a quarante ans.
Interview de Stéphane Collaro (Le Petit Rapporteur) il y a quarante ans.
D’après l’interview de LAURENT GOTTI, journaliste dégustateur en Bourgogne 13.12.16.
Avec son livre Le Vin et Moi paru fin 2016, Jacques Dupont, le journaliste et chroniqueur spécialisé de l’hebdomadaire Le Point, livre dans le même esprit une suite à son précédent livre Choses Bues, paru en 2008 (*).
De son œil toujours aussi aiguisé voire satirique sur le monde du vin, il nous livre ses réflexions sur la dégustation, les vins naturels, la pratique du journalisme de vin, les nouveaux venus qui débarquent dans la vigne.
Interview cash.
Vous écrivez : « la dégustation ne consiste pas à traquer le défaut mais à déterminer si le plaisir le dépasse. » Pensez-vous que la notion de plaisir est trop absente des dégustations professionnelles ?
Les grands auteurs ont célébré l’ivresse pendant 2 000 ans : il suffit de lire Horace, Virgile ou Baudelaire. Aujourd’hui, le politiquement correct ne nous en donne plus le droit. Car on a ramené hypocritement le plaisir de boire du vin au plaisir de la « dégustation. » Aujourd’hui on met beaucoup de mots sur du vide, le côté convivialité qu’apportait une légère ivresse, le partager à table, tel que le concevait Voltaire par exemple, on le gomme : il disait que quand il recevait d’Alembert, sans un peu d’ivresse il s’ennuyait…
Œnologie ou dégustation ?
Il existe une culture un peu bizarre du vin qui entretient la confusion entre l’œnologie et la dégustation. Les gens disent : « Je prends des cours d’œnologie ! » Non, ils ne prennent pas des cours d’œnologie, ils n’apprennent pas la biochimie. On a enveloppé le plaisir de boire du vin dans un discours pseudo-scientifique. Les œnologues sont des gens au service du vin et ils le font très bien, mais ce sont aussi des traqueurs de défauts. Comme ils sont présents dans les dégustations, les jurys des concours, etc., les consommateurs ont tendance à se ranger derrière « l’homme de l’art » et à se mettre à traquer le défaut à leur tour.
Je crois que le vin populaire a disparu de nos sociétés, on est dans le vin élitiste. Quand on dit que beaucoup de jeunes s’intéressent au vin, si on y regarde de près, il s’agit des jeunes de l’élite, des grandes écoles. Ils s’y intéressent parce que le grand-père avait une belle cave, dans une belle maison, etc. (suite…)
By LAURA BURGESS | VINE PAIR Feb 21, 2017
One of the most popular ideas in wine is that low-yielding vines — which produce a tiny amount of grapes instead of a bumper crop — make better wines.
For centuries, this myth has slowly permeated the industry, infiltrating tasting rooms and Wine Spectator, and even wine labels.
This argument for fewer grapes rests largely on the belief that vines produce a finite amount of grapes over their lifetime, and producing fewer berries each vintage makes those grapes more concentrated and flavorful.
As a result, those more flavorful grapes will produce “better,” more flavorful wines. It is an idea as old as at least the ancient Greeks. In his book Terroir and Other Myths of Winegrowing, UC Davis viticulture professor Mark A. Matthews credits Virgil as a source. “Bacchus loves open hillsides,” Virgil wrote, meaning grapes prefer the less fertile hillsides — where they produce fewer grapes — to valley floors, where the yield is more plentiful. Even famed wine critic Jancis Robinson quotes Virgil in The Oxford Companion to Wine, noting that the ancient Greeks knew that less fertile soils and lower yields were better for grape cultivation.
But this, my friends, is an alternative fact. Quite simply, there’s no universal magic formula for growing the perfect grapevine and making “great” wine. Both high and low yields can make great wine, especially because “great” depends on your taste preferences. The idea that low-yield grapes always — and only — produce better wines is simply a myth.
D’après Christoph Nicklas | MEININGER’S | 1er mars 2017
Reprise de la version allemande de SOMMELIER MAGAZINE
Méthode rurale, méthode ancestrale, méthode artisanale ou encore PET’ NAT (pétillant naturel), une nouvelle façon de faire des bulles. Les amateurs sont là, un peu partout.
Allemands et Autrichiens ne sont pas les derniers, qui poursuivent dans la voie initiée en Languedoc au XVIème siècle et revitalisée dans la Loire dans les années 1990.
Réflexions après dégustation organisée par le magazine Meininger il y a quelques jours.
It requires strong nerves and a willingness to experiment: must is put into bottles while it is still fermenting, sometimes with more, sometimes less, residual sugar, and then it is a case of waiting. This is a very simplified explanation of the first stages of a « pétillant naturel » wine, or pét nat for short.
As popular as the natural sparkling category may be with open-minded sommeliers, dealers and restaurateurs, it is anything but new.
The methods are similar to those of the much discussed and conceptually elusive natural wines, which are characterised by the renunciation of technical and scientific wine-making methods – pure yeast cultures, sulphurisation, the addition of enzymes, cold fermentation and concentration – and rely instead on historical, traditional wine making.
Cuvée spéciale n°5 : la commande groupée des amis buveurs de Mmmm… ton vin ! a finalement dépassé de quelque 1 800 bouteilles le seuil minimum des 9 000 requises pour bénéficier de l’offre à prix exceptionnel des VIGNOBLES DE BUTLER — le graves 2015 du Château Trébiac, dont le vignoble est jumelé à celui de Château Crabitey.
La commande se répartit entre Paris pour une moitié et, pour l’autre, le Bas-Maine, Orléans, la Bretagne, la région de Dax et la Suisse, groupant environ 170 acheteurs.
Concernant Château Trébiac, voir les posts précédents
From DECANTER Feb 17, 2017
Les dégustateurs de l’influente revue britannique Decanter ont publié leur classement des Bourgogne rouges 2015. Résultats en images et anglais, mais sans les prix…
N°1 — MUSIGNY
DOMAINE JACQUES-FRÉDÉRIC MUGNIER
CHAMBOLLE-MUSIGNY
The quintessence of great red Burgundy.
Deep red, as it usually is at Mugnier, although they cannot explain why.
Voluptuous nose with more dark fruits than usual, black cherries and blueberries providing a lavish but not blowsy fruitiness.
Rich and majestic, full-bodied and weighty, with no rough edges or signs of excessive extraction.
Highly concentrated but not to excess, it has underlying acidity that gives tension and poise as well as persistence.
Drinking Window: 2022 – 2045
N°2 — LA TÂCHE GRAND CRU
DOMAINE DE LA ROMANÉE-CONTI
VOSNE-ROMANÉE
Intense, sweet raspberry nose. Ultra-refined, if less sumptuous than Richebourg, showing a polished oakiness.
Fine attack, lean and limpid, completely different from the more assertive Richebourg.
There is an emphasis on clarity and precision here with fine-grained tannins supporting the fruit.
A chiselled beauty, linear and very persistent.
Drinking Window: 2021 – 2040
N°3 — ROMANÉE-CONTI
DOMAINE DE LA ROMANÉE-CONTI
VOSNE-ROMANÉE
Rich, voluptuous red fruits.
More accessible than usual, with some floral notes.
Lean and intense, with tremendous purity of fruit.
Stylish tannins and refreshing acidity.
Linear, tight, and persistent, and although very similar to La Tâche in structure, it has a tad more length.
Drinking Window: 2021 – 2045 (suite…)