BORDEAUX 2012 EN PRIMEUR (3): UNE DÉGUSTATION ORIGINALE
DANIEL J. BERGER
Depuis mon dernier post, de l’eau a coulé c’est le cas de le dire (pluviométrie record en mai et juin 2013), sous les ponts de Bordeaux, y compris le nouveau « Chaban », pont levant inauguré en mars (ci-dessous).
On a maintenant une idée précise de ce millésime 2012 : « compliqué et hétérogène » comme on l’a entendu ressasser pendant les présentations sur place en avril; peu abondant (de — 30%, jusqu’à — 50%); généralement meilleur que 2011 et parfois moins cher; majoritairement rare et insuffisant en qualité en sauternais (mauvaise botrytisation); moyen à plaisant dans les Graves; acceptable au sud de la rive gauche, notamment à Margaux, où les merlots montrent une belle chair, et pour les vignobles qui « regardent la rivière », bien séchés et drainés; et sur la rive droite, de satisfaisant à bon, parfois très bon, à Saint-Émilion, Pomerol.