PAIRING A DVD AND A DRINK TAKES CARE
FROM THE NEW YORK TIMES — DINING AND WINE
Matching drinks with movies adds a new dimension to the plot, with different spirits producing different results.
Read More
FROM THE NEW YORK TIMES — DINING AND WINE
Matching drinks with movies adds a new dimension to the plot, with different spirits producing different results.
Read More
DANIEL J. BERGER
La sortie cet été du film Julie and Julia m’a soudain remis en mémoire les moments passés avec Julia Child et son équipe de télévision en France, entre Paris et la Côte d’Azur, au siècle dernier…
Je me demandais récemment comment m’était venue mon appétence pour le vin. J’ai trouvé.
C’était un matin de printemps au restaurant Prunier de l’avenue Victor Hugo. Julia Child dont j’étais occasionnellement l’assistant de production (1), s’apprêtait à tourner une séquence sur un plat de poisson que j’ai oublié. Pas suffisamment de place dans les cuisines pour toute l’équipe, j’étais resté en salle, seul.
Un garçon est venu dresser une petite table ronde et a apporté six cuisses de grenouilles et un verre de Chablis — le genre d’attention qu’avait Julia. S’en est suivi un émerveillement de finesse sensuelle, j’avais comme un poinçon de cristal dans la bouche : le point d’harmonie entre la chair délicate et légèrement aillée des cuisses de grenouille et le parfum du chablis, et son acidité à peine perceptible, m’a dégondé de moi-même.
Je me souviens encore très bien après toutes ces années, de mon émotion, la première du genre, comme un premier baiser d’amour. Ma vraie rencontre de vin s’est passée ce jour-là à cet endroit. (suite…)
Bientôt un film sur Robert Parker, starring… Javier Bardem (le tueur perruqué de No Country For Old Men oscarisé en 2008) qui va jouer le rôle de « L’Empereur du vin ».
Scénario d’après le livre The Emperor of Wine, d’Elin McCoy (le sous-titre n’est pas neutre : The Rise of Robert M. Parker Jr. and the Reign of American Taste), qui marche très bien aux USA.
Avec, dans le rôle de Michel Rolland, l’oenologue barbu raillé par Jonathan Nossiter dans Mondovino : Paul Giamatti, qui jouait en 2004 dans la comédie Sideways le rôle d’un professeur paumé de San Diego, écrivain raté et dégustateur recrachant peu.
On parle aussi d’un autre film à propos du JUDGMENT OF PARIS, l’histoire de la première grande dégustation internationale organisée à Paris par le marchand britannique Steven Spurrier en 1976, au cours de laquelle les jurés en majortié français ont attribué, à l’aveugle, la meilleure note à un vin autre qu’hexagonal (un californien), une petite révolution qui a amorcé la (re)connaissance des vins du nouveau monde.
Trente ans plus tard, ce « Jugement de Paris » a eu lieu à nouveau, mais cette fois, ce sont quatre vins de Californie et un de Long Island qui se sont classés dans les cinq premiers devant les mêmes trois grands français, placés d’ailleurs dans le même ordre qu’en 1976 – Mouton Rothschild, Montrose, Haut-Brion…
Ces épisodes sont méconnus ou ignorés du public français.
Alors, encore un peu de French Bashing messieurs-dames ?
Voir le livre Judgment of Paris, California Versus France, par George M. Taber, préface de Robert Mondavi, Scribner, 2005 (non traduit en français, photo de couverture ci-contre).
Et aussi <en.wikipedia.org/wiki/Judgment_of_Paris_(wine)>