• CLIMATE CHANGE IMPACTS WINE PRODUCTION WORLDWIDE

    par | Mar 26, 2013

    By Agence France-Presse Tuesday, March 26, 2013 8:01 EDT

    It’s circa 2050 and shoppers are stopping off at Ikea to buy fine wine made in Sweden.  A Nordic fantasy?
    Not according to climate experts who say the Earth’s warming phase is already driving a wave of change through the world of wine.  As new frontiers for grape growing open up, the viability of some traditional production areas is under threat from scorching temperatures and prolonged droughts.  And in between the two extremes, some long-established styles are being transformed.  Some whites once renowned for being light and crisp are getting fatter and more floral while medium-bodied reds are morphing into heavyweight bruisers.

    « Some people are alarmists, I prefer to be an optimist, » says Fernando Zamora, œnology researcher and professor at Rovira i Virgili University in Tarragona, Spain.  « I have no doubt that we will still have vineyards in traditional regions, but we have to think of new strategies.  And we will also have new zones for vineyards.  That’s for sure.  Already in Germany they are making fine red wine where it used to be very difficult.  And in Denmark, now they’ve started making wine. » (suite…)

  • SMASHING A €12,000 ALSACE BOTTLE TO PROMOTE CHINESE VINES

    par | Jan 23, 2013

    From JESSICA ELGOT | THE HUFFINGTON POST UK | August 30, 2012

    A Chinese wine connoisseur has brought a new meaning to getting smashed — by throwing a €12,000 bottle of French Alsace wine on the floor at a high-end wine festival in Changli.
    The mysterious unnamed wine aficionado, who was pictured looking stern beneath reflective aviator sunglasses, smashed the bottle in a show of patriotism, hoping the stunt will show that supporting Chinese-produced wine is « priceless »     — according to local media reports.

    The Beijing-based bidder bought two bottles of French famous Alsace white wine for around €12,000 each at a wine festival in Changli, a wine-producing region in northern China. He smashed one of the bottles on the ground for a stunt, leaving many to speculate it was a ruse to jack up the price of the other bottle, or just shameless attention-seeking. The wine was Emile Beyer Grand Cru Pfersigberg 2007 (photos below), a late harvest white wine from Domaine Emile Beyer in Alsace. According to Wine Searcher the same Emile Beyer Gewurztraminer Vendanges Tardives, vintage 2009, would be going for a thousand times less, at €13 a bottle.

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  • WEIBO, LE TWITTER CHINOIS, 400 M FOLLOWERS, BOOSTE LE VIN

    par | Jan 21, 2013

    D’après Digiwine 30.11.12

    Selon le rapport financier du 3ème trimestre 2012 de Sina Corp, la société-mère du réseau social Weibo, spécialisée dans les media basée à Hong-Kong, l’équivalent chinois de Twitter a dépassé les 400 millions d’utilisateurs enregistrés. La croissance de Weibo est très forte — passée de 200 millions en août 2011 à 300 neuf mois plus tard, et à plus de 400 en novembre 2012.
    Si le vin en Chine n’a pas encore de réelle communauté — mais il existe déjà une multitude de forums —, sur Weibo son importance ne cesse de croître, ce qui attire les annonceurs.

    En matière de vin, Weibo semble avoir acquis de l’avance sur le spectre des réseaux sociaux en Chine (1) avec son blog winesino.com. L’agence française de RP VitaBella Luxury Wine encourage ses clients et prospects à y être présents, et châteaux et domaines s’inscrivent. Connaître la langue et comprendre la culture chinoises, faire passer les bons messages au bon moment, recruter les fans sur les forums de l’univers du vin, voilà les challenges à relever pour aller au contact des amateurs (爱好者) et acheteurs de vin en Chine.
    Indépendamment, winechina.com, un site semi officiel sponsoré par le groupe agroalimentaire d’État COFCO, regroupe l’ensemble des informations relatives au vin en Chine.
    Par ailleurs, le premier site d’achat en ligne chinois a été créé en 2008, YesMyWine.com. (2)
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  • EFFERVESCENCE DANS LES DOLOMITES (1)

    par | Mai 31, 2012

    DANIEL J. BERGER

    La consommation de vins effervescents ne cesse de croître dans le monde, atteignant plus de 2,5 milliards de bouteilles en 2010, dont 400 millions de champagne. Si aucun producteur d’effervescent ne peut prétendre à l’appellation Champagne ailleurs qu’en France, ils utilisent en majorité la traditionnelle « méthode champenoise », devenue universelle.
    Les Italiens l’appellent « metodo classico ». Ils     produisent chaque année plus de 30 millions de bouteilles
    de     spumante, dont 8 millions en Trentino     dans les Dolomites, entre Vérone au sud et le Tyrol au nord.
    Un groupe de journalistes internationaux a été invité à la     Mostra Vini del Trentino, la foire annuelle du vin à Trente du 18 au 24 mai dernier pour venir voir et goûter. J’en étais.

    Amis buveurs le saviez-vous, les montagnes bordant l’Adige tirent leur nom de celui du géologue grenoblois Déodat Gratet de Dolomieu, qui au XVIIIème a baptisé « dolomite » la roche fossile d’origine marine constituant ce massif au sud des Alpes. Les Dolomites sont une juxtaposition de hauts blocs crayeux à pic, gigantesques ruines fissurées, barrées d’étroits replats horizontaux, un paysage à la Dino Buzzati.

    J’ignorais qu’il était originaire de la région et grand alpiniste (1) mais, en passant à plusieurs reprises au loin du mystérieux Castel Beseno (ci-dessus), forteresse médiévale fantomatique posée à plat sur une colline comme un immense jeu de construction, oublié au milieu d’un cirque de verdure inhabité, je pensais au Désert des Tartares, dont les descriptions de lieux vous emmènent au-delà de l’ailleurs. (suite…)

  • KÔSHÛ JAPONAIS : LES 13 QUE J’AI DÉGUSTÉS

    par | Avr 17, 2012

    BULLY

    Treize producteurs japonais de la région de Yamanashi étaient présents à la dégustation organisée à l’OIV à Paris le 20 février dernier, par l’association Koshu of Japan (*).

    J’ai goûté leurs vins blancs issus de ce cépage autochtone kôshû, millénaire selon la légende, dont les raisins auraient été les premiers introduits sur l’Archipel via la route de la soie : le Japon aurait sans le savoir fait ainsi la découverte de la vitis vinifera de l’Occident.

    Deux légendes tournent autour du kôshû, le cépage qui se veut l’emblème et le symbole du vin japonais.
    La première : un moine, en 718, récoltant du raisin, de kôshû donc, autour du temple Daizen-Ji en cours d’édification, aurait dédié son temple au culte de la vigne. La vigne et les moines, il n’y a pas qu’en Europe que le tandem séculaire fonctionne (et les missionnaires portugais auraient au XVIème siècle initié les Nippons au vin).
    La 2ème légende veut qu’en 1186, Amémiya Kageyu ait planté un cep sauvage au mont Fuji, ait récolté cinq ans plus tard des raisins de qualité supérieure, puis les ait disséminés dans le village de Kofu, province de Yamanashi, faisant ainsi de cette région le berceau du kôshû.
    Mais le raisin n’est pas le vin, et il a fallu de très très longues années pour qu’il devienne une réalité au Japon.
    En 1870, deux étudiants, Masanari Takano et Ryuken-Tatsunori Tsuchiya (ci-contre, bouteilles à la main), sont envoyés en France pour s’initier à la science de l’œnologie et aux pratiques de la vinification.
    Simultanément, Messieurs Yamada et Takuma créent le premier chai de vinification à Kofu dans la province de Yamanashi. En 1874 ils produisent environ 900 litres de blanc et 1 800 de rouge, le premier vin digne de ce nom historiquement répertorié au Japon. (suite…)